Rien ne m'appelle

J'ai l'âme en peine
Devant tellement de choix
Dans tous les domaines
Que j'appris du ciel - ou appris de toi.

Mais une peur soudaine
S'empare de moi,
Ta question est mienne :
Peut-on continuer à croire en ton bon droit ?
Quel est vraiment ton message ?
Je fouille mais ne sais plus lire sur ton visage,
Rien que silence pour répondre à chacun des pourquoi !

Car rien ne m'appelle !
Même si j'ai prié ;
Aucune réponse du ciel,
Je ne cesse de douter.
Je ne vois rien au-dessus,
N'entends pas de voix ;
Si seulement on avait pu
Me parler… A moi !

Car dans ma mémoire
Je revois la France
Avant nos victoires,
Avant que tout ne commence.
Cette Jeanne vient-elle de toi, mon Dieu ?
Elle à l'air si pure,
Suis-je donc un fou furieux
Si je ne suis plus sûr ?

Et peut-on continuer
A combattre pour elle ?
A la fois pour le ciel
La paix et la pucelle ?

Nos soldats te vénèrent,
L'anglais te vomit,
Nous sommes pris entre le ciel et l'enfer !
Je peux voir comment naît la colère de l'ennemi,
Car j'en connais le prix !
Quand le ciel continue à se taire !
Car nul ne m'appelle
Même si j'ai prié ;
Aucune réponse du ciel,
Je ne cesse de douter.
Je ne vois rien au-dessus,
N'entends pas de voix ;
Si seulement on avait pu
Me parler… A moi ! A moi ! A moi !